Respectons l'Univers

Albert Konan-Koffi, Président de l’Observatoire International pour la Non Violence, France
Cher Docteur HONG et tous les membres of the UN Associated of Workld Citizens ( AWC ), the Fédération of Wolrd Peace and Love (FOWPAL), the Tai Ji Men Qigong Academy and the Dr Hong Tao-Tze Culture and Education Fondation.

Chers Amis,

Je vous remercie pour l’honneur que vous me faites de m’inscrire dans ce débat important relative au mouvement sur l’environnement.
Je sais que vous soutenez cette action, avec beaucoup de conviction, du mérité. Je sais également que vous appelez de nombreuses autres personnes à bien vouloir vous accompagner dans son pilotage.

Je vois que depuis tous les temps, nous avons devant nous, deux imports ennemis, qui sont également à la fois des amies. Ils s’inscrivent et participent à notre vie, jour et nuit. Ils vont et viennent avec nous à tous moments. Lorsque nous nous lavons, ils ne quittent même pas notre corps, et nous nous lavons avec.
Ils parlent en même temps avec nous. Ils écrivent avec nous. Ils mangent et boivent en même temps que avec nous. Ils font tout, avec nous, à chaque moment de notre vie, comme des espiègles.

Lorsque nous nous allongeons pour dormir, ils ne font pas d’histoire. Ils dorment, avec nous. Comment vivons nous ? Comment respirons-nous ? Que faisons-nous ? Mais surtout comment nous nous comportons, comment nous nous soignons ?

Drôle de mariage, avec ces ennemis !

Alors que, dans des Gouvernements, des Hommes, des Femmes, fiers comme de légionnaires zélés, fabriquent insidieusement devant nous, cet environnement exécrable, infecte et laid : des hommes, des femmes, des gouvernements, pétrissent devant nous, à chacun de nos pas, de jour comme de nuit, inlassablement, dans un silence anonyme, l’espace et l’environnement dans lequel il nous plairait de vivre, dans toute son harmonie. Un espace, au sec, bien et bon, où nous pourrions nous permettre de nous dire en un bref moment : je n’ai pas peur, donc je suis libre.

Ils nous narguent ces gouvernements, ces hommes, ces femmes, qui pensent nous amener à donner une couleur à la Lumière. Mais la Lumière n’a pas de couleur.

Lorsque nous fermons les yeux, lorsque nous nous dormons, la Lumière est toujours là, dans notre sang, dans notre esprit, dans notre corps, et même à notre insu.

Cette lumière nous rappelle que nous devons regarder, non pas devant nous, mais autour de nous, à chaque instant, à chaque pas, ce que nous faisons, comment nous le faisons, et surtout pourquoi nous le faisons.

Mais qui sont ces Gouvernements, ces Hommes, ces Femmes, du nouveau Monde, qui ne savent faire que ce qui est laid ?

Ces Gouvernements, ces Hommes, ces Femmes, sans aucune retenue, nous montrent qu’ils sont les plus forts. Ils dressent le buste droit et si fier, et sans arme, avec de fourbes desseins, pour dire : voyez-vous ? Je fais ceci ! Je suis le plus intelligent, le plus fort.

Peut-être est-ce pour ces raisons que ces amies et ennemies ne disent jamais rien ? Car leur intérêt ! Ils semblent dire, comme ce Professeur indulgent et pondéré, qui espère en la vie, qui lui nous dit : « de ne rien faire susceptible d’abîmer les vertus de l’Univers. C’est notre seule vocation. Respectons l’Univers, c’est notre volonté. Posons nous des questions : Mais pourquoi Mourir, puisque nous venons à la vie par la naissance ? Et pourtant, déjà au commencement, dès notre naissance, nous ne pouvons établir de compromis, nous commençons par Mourir »

Ces deux amies et ennemies dans notre système de vie, nous interpellent tout le temps. Sur tout un ensemble de choses, que nous ignorons ou pas, que nous passons sous silence, que nous feignons de ne pas comprendre, voir. Et que nous abandonnons parce que nous les trouvons sans aucun intérêt.

Ces deux amies et à la fois ennemies, sans aucune commune mesure, ne nous lâchent jamais, comme des témoins prospèrent. C’est leur droit. Elles nous collent à la peau, participent à tout ce que nous faisons. Elles ne nous harcèlement point. Quel poignant silence ?

Ainsi chaque jour, chaque nuit, la Mort et la Maladie, ne nous disent rien. Elles nous laissent la liberté de nous battre, de tricher, de mentir, de voler, de faire des compromis dans la malhonnêteté. De montrer qui nous sommes et nous faire valoir le plus souvent. Qu’importe ! Nous semblons le plus souvent aller jusqu’au point de rupture, devant elles.

Mais tôt ou tard, nous nous épuisons contre elles. Nous nous aliénons devant elles. Et finalement, contre notre gré, épuisé de toutes nos péripéties, face à tous nos aléas, nous cédons le pas, sans mot dire. Nous baissons le pied. Nous nous inclinons. Nous lâchons et nous quittons tous nos bien matériels.

Elles, finissent par nous tenir, comme le chat qui tient la souris.
Gagné ou Perdu ? Nous perdons toujours.

Insidieuses et sournoises, elles sont là, la Maladie et la Mort, à n’importe quel moment. Elles nous attendent. Puis elles nous posent la main dessus. Non pas simplement sur notre chemise ! Elles ne jouent jamais avec nous. Elles ne nous tiennent pas par le pantalon, ou la robe ! Elles s’infiltrent doucement, en nous, pour dire en silence, à l’absence de tout.
« maintenant, c’est bon ! On y va ! »

Brrr ! Nous n’avons même pas le temps de leur poser la question : « mais où »? Et c’est fini.

Je voudrais terminer cette brève pensée, sur ceux qui crois posséder le Monde, tirer les valeurs du Monde, en lui infligeant les problèmes qui nous nuisent ; qu’ils pensent que tout le temps, ils ont en face d’eux, la Maladie, la Mort….